Peace and jazz – Montage d’archives par la Maison du Jazz de Liège
Le jazz n’est pas que de la musique. Né de l’esclavage, le jazz est tout à la fois affaire de liberté et de solidarité. A plusieurs époques de son histoire, cette double quête réapparaît avec force, des moments virulents alternant avec des moments de grâce.
Musicalement, cette dualité liberté/égalité donne au jazz toute son originalité et toute sa force. Projeté dans le cadre magique du Broukay, ce petit montage évoquera à travers des documents vidéos tirés des archives de la Maison du Jazz de Liège, ce mariage naturel entre le jazz, la liberté et cette nature dans laquelle il peut aussi se sentir en phase.
BAM! Trio
Vendredi 19/08/2022 : 20h30
Bastien Jeunieaux (gt) , Arnaud Cabay (ds) et Maxime Moyaerts (orgue)
BAM, c’est la rumeur des corps qui s’entrechoquent. Ici les corps sont esprits et le vacarme est musique. C’est en 2017 que la détonation produit son fruit. Le fruit de la rencontre entre trois artistes singulier, venus des quatre coins de la Wallonie. Autour de cet instrument mythique qu’est l’orgue Hammond, naît BAM Trio. Du Jazz ? Oui mais pas que. Le groove, le rock, la soul et les ballades ensorcelantes sont la matière première de cette décoction explosive. Un cocktail universel préparé dans la robuste marmite de l’amitié.
BAM Trio se produit sur les planches du mythique Sounds Jazz Club à Ixelles, où il entre en phase d’expérimentation pendant 2 ans. Très vite la sauce prend, attire des artistes émérites, et donne lieu à de savoureuses collaborations. Le groupe se produit ensuite dans de nombreuses salles à Bruxelles et au sud du pays. Armés de leurs instruments de coeur, Bastien Jeunieaux, Arnaud Cabay et Maxime Moyaerts (guitare, batterie, orgue) entrent en studio en novembre 2019 afin d’immortaliser leur
formule. Maturant comme le bon vin, Bam ! trio arrive pour imbiber vos oreilles avec un premier album disponible début 2021.
Née en Belgique de parents musiciens, Pascale Elia est découverte par Jean-Marie Peterken à l’âge de 16 ans ; il l’invite à se produire pour la première fois sur la scène du jazz belge aux côtés du pianiste Michel Herr. Step by step, on la retrouve avec nombre d’autres jazzmen de la scène liégeoise.
En 2005, elle quitte la Belgique afin de poursuivre sa carrière sur la côte ouest des États-Unis où elle intègre divers projets et enregistre trois albums. Sur sa lancée, on la retrouve au Japon où elle se produit aux côtés du pianiste-compositeur italien Tony Pancella. De cette complicité nait « And Still We Dream », le dernier album en date de la chanteuse (2019). A son retour en Belgique, elle forme le projet qui clôturera cette première soirée du Jazz au Broukay avec pour l’occasion un invité d’exception, le pianiste Pascal Mohy.
Le Homin’In quartet propose un jazz haut en couleurs, orienté be-bop mais pas exclusivement, ponctué de compositions et de sonorités plus latines que la chanteuse affectionne. Très proche du public, tantôt mélodique, tantôt rythmique, Pascale Elia joue avec sa voix et s’approprie chaque titre grâce à son approche bien personnelle et son sens de l’improvisation.
quand des hommes et des femmes œuvrent avec le jazz